Nous sommes le 11 décembre 2025, je suis encore tout retourné du concert de Gojira que j’ai vu à la LDLC Arena.
Juste avant d’aller voir le groupe originaire des Landes, j’ai été au culot et j’ai tenté une demande d’accréditation auprès du service communication de la salle de concert Château Rouge (Annemasse).
Noémie, la responsable de communication me répond le jeudi 11 dans l’après midi et m’explique que l’accréditation est ok avec quelques « contraintes ».
Les photos doivent être validées
Je dois être mobile, ne pas gêner artistes et public
Je ne publie que ce qui me sera permis de publier.
Je prépare mon sac, j’embarque mon Canon R, mon beau sigma 24-70 et après une petite heure de route, j’arrive sur place. Je suis très en avance. Ca me permet de faire mes pré-réglages, je scrolle un peu mes réseaux pour atténuer le stress qui m’envahie.
Une fois 19h30, les portes s’ouvrent, je rejoins Noémie qui me présente un billet invitation et un petit bracelet pour être identifiable.
Je mange un bout, j’enquille un verre d’eau (rock’n’roll attitude), je dépose mon sac au vestiaire (moyennant un petit billet qui sert à une association de parents d’élèves). En attendant de pouvoir accéder à la salle, je vais à la rencontre de responsables de Amnesty International qui proposent un stand avec des signatures pour des journalistes, humanistes, photographes actuellement détenus en prison ou des femmes sportives privées de pouvoir s’exprimer.
La salle du Château Rouge fonctionne sous convention et dispose de deux salles. Pour ce soir, nous seront dans la plus petite et c’est le groupe Moïzo originaire de Bonneville (Haute Savoie) qui ouvre le concert. Enormément d’énergie, un chanteur qui avec son propre style me fait penser au rebondissant Freddie Mercury (j’ai jamais su où on situé le « Y »)
Je shoote tout le show, je regarde rien des résultats, j’ose espérer que cela va passer. Et bon, je tire une de mes photos préférées de la soirée.
Beaucoup de couleurs rouge, chopper la bonne lumière, suivre la gestuelle et penser à checker les réglages en fonction. Je ne vais pas inonder cet article ni même ce blog de technique.
Après une petite pause, pendant que ça s’agite sur scène pour changer le matériel, je check le résultat de ce premier shooting de concert, je suis satisfait. Je prends un bain de foule. J’aime cette soirée.
Vient Mademoiselle K, qui fête les 10 ans en tant qu’artiste indépendante. C’est un show blindé d’énergie, très rock voir presque punk tant c’est bruyant, ça prend le temps de s’accorder, c’est parfois un peu bordélique et c’est ça qui est génial. J’ai adoré le live de Gojira la veille à Lyon mais est ce que ce n’était pas un peu trop carré? Sans critiques hein, mais dans un concert rock on doit pouvoir presque ressentir le parfum des artistes, pouvoir accéder à une fosse sana que deux agents de sécurité verrouiller l’accès etc.
Revenons en au show, Mademoiselle K, envoie une setlist solide, distille ici et là un peu d’humour, de poésie. Je continue de shooter non stop, je sens les limites de mon setup (une carte SD, une batterie) mais pareil que pour Moïzo, j’attends la fin du concert pour bilanter le résultat. J’ai des pépites sur mon écran, j’ai hâte de voir ça plus en profondeur sur un écran d’ordinateur.
La soirée se finie, je me fais payer des bières par deux dames, on discute rock et scène métal française. Je reprends mes affaires, ma voiture, la route et je retrouve mon lit. On regardera les photos plus tard…
